Cent ans de solitude
Résumé de l'oeuvre de Gabriel García Márquez...
C'est dans le brouillard d'un passé lointain qu'est fondé le village colombien de Macondo, perdu dans la solitude désolée du continent sud-américain. Plusieurs familles ont traversé des jungles touffues et des plaines arides pour le fonder, sur les bords d’un marais. C'est José Arcadio Buendia qui les menait, accompagné de son épouse Ursula, qui est aussi sa cousine. Ils ont quitté leur village natal car José Arcadio a tué son ennemi, Prudencio Aguilar, dont le fantôme le tourmente sans cesse depuis ; aussi le couple a-t-il décidé de fuir, entraînant avec lui les fondateurs de ce qui deviendra Macondo. Le couple de cousins aura deux fils, José Arcadio et Aureliano, et une fille, Amaranta. Dieu merci, aucun n'est affublé d'une queue de cochon, comme cela arrive, selon une légende locale, quand un enfant est issu d'un inceste.
José Arcadio Buendia, devenu chef du village, est un personnage étrange. C'est un solitaire qui se jette à corps perdu dans des projets insensés soutenus par des théories scientifiques fumeuses. Il passe d'une passion à l'autre, et n'aime rien tant que découvrir les nouveautés qu'apportent les gitans qui chaque année traversent le village, menés par le massif Melquiades. Grâce à eux les villageois découvrent des merveilles du monde lointain : des aimants, un pain de glace, des tapis volants... Entre Melquiades et José Arcadio va naître une profonde amitié, le gitan guidant le paysan visionnaire dans ses quêtes étranges, comme celle de la pierre philosophale. Melquiades finira ses jours dans la maison des Buendia, enfermé dans une pièce où...
Pourquoi ce livre ? Pour mon club de lecture du mois de mars.
MON RESUME :
Cent ans de solitude est l'épopée de la fondation, de la grandeur et de la décadence du village de Macondo, perdu quelque part dans une jungle de l'Amérique du Sud, et de sa plus illustre famille.
Dans son isolement, Macondo vit d'abord dans un monde orienté vers la magie sous l'influence des gitans qui détiennent le savoir.
Puis l'Histoire entre en scène, avec les deux fils du fondateur José Arcadio Buendia, et c'est une suite de révolutions, de guerres civiles, de fléaux et de destructions. Après l'Histoire, c'est la civilisation qui vient bouleverser Macondo avec l'implantation d'une compagnie bananière, invasion de la civilisation industrielle américaine. Et ce sera le déclin, l'échec ; condamnée dès les origines par le culte de la solitude où elle s'enferme, la famille Buendia s'éteindra et un déluge détruira le village de Macondo.
Cent ans de solitude est un théâtre géant où les mythes engendrent les hommes, qui, à leur tour engendrent les mythes, comme chez Homère, Cervantès ou Rabelais. C'est l'épopée symbolique de tout le Continent latino-américain à travers la fabuleuse saga d'un village perdu.
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