Gabriel Garcia MARQUEZ
Gabriel José de la Concordia García Márquez est un écrivain colombien (essentiellement romancier et novelliste) lauréat du prix Nobel de littérature en 1982, né le 6 mars 1927 (et non pas 1928) à Aracataca (Colombie) et mort le 17 avril 2014 à Mexico. Également journaliste et activiste politique, il a beaucoup voyagé en Europe et vit actuellement à Mexico où il se bat depuis huit ans contre un cancer. Il est affectueusement surnommé "Gabo" par ses lecteurs et par la presse.
On associe fréquemment le nom de García Márquez au réalisme magique.
Il a lancé une édition mexicaine de son hebdomadaire colombien Cambio.
Il est le père du réalisateur Rodrigo García.
Gabriel García Márquez est né dans le village d'Aracataca, situé dans le nord du pays, dans les montagnes de la Caraïbe colombienne (à savoir le département de Magdalena). Son père, Gabriel Eligio García, était télégraphiste et sa mère, Luisia Santiaga Márquez, était une jeune fille issue de la bourgeoisie locale. Le soin de son éducation a été laissé à ses grands-parents maternels. Après avoir commencé très jeune, à l'âge de douze ans, des études en pensionnat à Barranquilla pour lesquelles il obtient une bourse, il se voit gratifié d'une place dans un lycée réservé aux élèves surdoués, tenu par des jésuites: le "Liceo Nacional" à Zipaquirá dont il sort bachelier à 18 ans. Il s'installe ensuite dans la banlieue de Bogotá pour étudier le droit et le journalisme à l'Université nationale de la Colombie.
En 1947, il publie dans le quotidien El Espectador sa nouvelle La Troisième Résignation, première d'une longue série écrite entre 1947 et 1952. Après l'assassinat du leader politique Jorge Eliécer Gaitan qui cause la fermeture de l'université, il part rejoindre sa famille à Carthagène.
Il débute sa carrière de journaliste au quotidien qui avait déjà diffusé ses nouvelles. Durant ces années, menant une vie de bohème, il découvre William Faulkner, Ernest Hemingway, Virginia Woolf, Franz Kafka et James Joyce. Par la suite, il a été le correspondant spécial d' El Espectador, notamment à Genève, Paris, Rome et Barcelone. En 1958, il visite l'Allemagne de l'Est, la Hongrie, séjourne de nouveau à Paris puis à Londres et finalement à Caracas avant de s'en retourner pour la Colombie où il épouse Mercedes Barcha Pardo.
Après la révolution cubaine, il ouvre, avec son ami Plinio Menzona, un bureau d'agence d’informations : Prensa latina pour laquelle il travaille à La Havane et à New York. En 1961, il démissionne de ses fonctions et part s'installer à Mexico. Il y écrit des scénarii, des nouvelles et y commence en 1965 la rédaction de son chef-d’œuvre : Cent ans de solitude (Cien años de soledad), récit d'une famille sur plusieurs générations vivant dans une ville imaginaire et condamnée à vivre cent ans de solitude par la prophétie d'un gitan. Paru en 1967 à Buenos Aires, le roman connaît un succès fulgurant. Il vaut à son auteur gloire et célébrité, d'abord en Amérique latine puis en Amérique du Nord et enfin en Europe. En juin 2007, on a estimé à 36 millions le nombre d'exemplaires du livre vendus à travers le monde depuis sa première parution. Il a été traduit dans plus de 35 langues.
Entre 1968 et 1974, l'auteur s'établit à Barcelone. En 1972, il fonde l'hebdomadaire Alternativa. En 1978, il crée la fondation Habeas pour la défense des droits de l'homme et celle des prisonniers politiques en Amérique du Sud. À cette occasion, il rencontre le pape et le roi d'Espagne en 1979.
Nommé docteur honoris causa de l'université de Columbia à New York, en 1971, il reçoit le titre de commandeur de la Légion d'honneur en 1980.
Devenu un écrivain respecté, médiatique et populaire pour la franche bonne humeur de son style, ses récits pittoresques, sa langue enjouée et originale et l'extrême fécondité de son imagination créatrice, García Márquez obtient le prix Nobel de littérature en 1982 pour « ses romans et ses nouvelles, dans lesquels le fantastique et le réalisme sont combinés dans un univers à l'imagination très riche, reflétant la vie d'un continent et ses conflits. » Ses autres ouvrages célèbres incluent notamment Chronique d'une mort annoncée (Crónica de una muerte anunciada, 1981), L'Amour aux temps du choléra (El amor en los tiempos del cólera, 1985) ou encore la nouvelle Le Général dans son labyrinthe (El general en su laberinto, 1989), sur les derniers jours de Bolivar.
En 2002, il a publie Vivre pour la raconter (Vivir para contarla), le premier volume de ses mémoires (qui devraient en compter trois), livre qui a connu un succès immense dans les pays hispanophones.
García Márquez n'a jamais dissimulé sa profonde sympathie à l'égard de Fidel Castro et des mouvements révolutionnaires latino-américains auxquels il a toujours accordé un indéfectible soutien, aussi bien moral que financier. En 1972, il avait d'ailleurs financé grâce à l'argent d'un prix littéraire reçu pour Cent ans de solitude (le "Rómulo Gallegos"), la campagne électorale du M.A.S au Venezuela. Il a logiquement servi, en diverses occasions, d'intermédiaire entre le gouvernement colombien et les guérilleros comme lors du mouvement du 19 avril 1970. Il a également souvent été un négociateur avec les factions armées d'extrême-gauche telles que les FARC. Il soutient actuellement de manière très active le parti indépendantiste de Porto Rico.
Il est l'un des fondateurs de L'École Internationale de Cinéma et de Télévision (EICTV) de Cuba.
Bon nombre de ses œuvres ont été adaptées au cinéma dont Chronique d'une mort annoncée réalisé en 1986 par Francesco Rosi, avec entre autres Rupert Everett, Ornella Muti et Anthony Delon ou encore L'Amour au temps du choléra, écrit pour l'écran par Ronald Harwood, mis en scène par Mike Newell et interprété notamment par Javier Bardem, Benjamin Bratt et Giovanna Mezzogiorno.
Gabriel García Márquez est né dans le village d'Aracataca, situé dans le nord du pays, dans les montagnes de la Caraïbe colombienne (à savoir le département de Magdalena). Son père, Gabriel Eligio García, était télégraphiste et sa mère, Luisia Santiaga Márquez, était une jeune fille issue de la bourgeoisie locale. Le soin de son éducation a été laissé à ses grands-parents maternels. Après avoir commencé très jeune, à l'âge de douze ans, des études en pensionnat à Barranquilla pour lesquelles il obtient une bourse, il se voit gratifié d'une place dans un lycée réservé aux élèves surdoués, tenu par des jésuites: le "Liceo Nacional" à Zipaquirá dont il sort bachelier à 18 ans. Il s'installe ensuite dans la banlieue de Bogotá pour étudier le droit et le journalisme à l'Université nationale de la Colombie.
En 1947, il publie dans le quotidien El Espectador sa nouvelle La Troisième Résignation, première d'une longue série écrite entre 1947 et 1952. Après l'assassinat du leader politique Jorge Eliécer Gaitan qui cause la fermeture de l'université, il part rejoindre sa famille à Carthagène.
Il débute sa carrière de journaliste au quotidien qui avait déjà diffusé ses nouvelles. Durant ces années, menant une vie de bohème, il découvre William Faulkner, Ernest Hemingway, Virginia Woolf, Franz Kafka et James Joyce. Par la suite, il a été le correspondant spécial d' El Espectador, notamment à Genève, Paris, Rome et Barcelone. En 1958, il visite l'Allemagne de l'Est, la Hongrie, séjourne de nouveau à Paris puis à Londres et finalement à Caracas avant de s'en retourner pour la Colombie où il épouse Mercedes Barcha Pardo.
Après la révolution cubaine, il ouvre, avec son ami Plinio Menzona, un bureau d'agence d’informations : Prensa latina pour laquelle il travaille à La Havane et à New York. En 1961, il démissionne de ses fonctions et part s'installer à Mexico. Il y écrit des scénarii, des nouvelles et y commence en 1965 la rédaction de son chef-d’œuvre : Cent ans de solitude (Cien años de soledad), récit d'une famille sur plusieurs générations vivant dans une ville imaginaire et condamnée à vivre cent ans de solitude par la prophétie d'un gitan. Paru en 1967 à Buenos Aires, le roman connaît un succès fulgurant. Il vaut à son auteur gloire et célébrité, d'abord en Amérique latine puis en Amérique du Nord et enfin en Europe. En juin 2007, on a estimé à 36 millions le nombre d'exemplaires du livre vendus à travers le monde depuis sa première parution. Il a été traduit dans plus de 35 langues.
Entre 1968 et 1974, l'auteur s'établit à Barcelone. En 1972, il fonde l'hebdomadaire Alternativa. En 1978, il crée la fondation Habeas pour la défense des droits de l'homme et celle des prisonniers politiques en Amérique du Sud. À cette occasion, il rencontre le pape et le roi d'Espagne en 1979.
Nommé docteur honoris causa de l'université de Columbia à New York, en 1971, il reçoit le titre de commandeur de la Légion d'honneur en 1980.
Devenu un écrivain respecté, médiatique et populaire pour la franche bonne humeur de son style, ses récits pittoresques, sa langue enjouée et originale et l'extrême fécondité de son imagination créatrice, García Márquez obtient le prix Nobel de littérature en 1982 pour « ses romans et ses nouvelles, dans lesquels le fantastique et le réalisme sont combinés dans un univers à l'imagination très riche, reflétant la vie d'un continent et ses conflits. » Ses autres ouvrages célèbres incluent notamment Chronique d'une mort annoncée (Crónica de una muerte anunciada, 1981), L'Amour aux temps du choléra (El amor en los tiempos del cólera, 1985) ou encore la nouvelle Le Général dans son labyrinthe (El general en su laberinto, 1989), sur les derniers jours de Bolivar.
En 2002, il a publie Vivre pour la raconter (Vivir para contarla), le premier volume de ses mémoires (qui devraient en compter trois), livre qui a connu un succès immense dans les pays hispanophones. La traduction anglaise (Living to Tell the Tale) réalisée par Edith Grossman et celle en français (Vivre pour la raconter) réalisée par Annie Morvan ont été publiées en novembre 2003. Mémoire de mes putains tristes (Memoria de mis putas tristes), une histoire d'amour entre un homme de 90 ans et une jeune vierge de quatorze ans, a été publié en octobre 2004. Ce livre a suscité une importante controverse en Iran, où il a été interdit après que les 5 000 premiers exemplaires ont été imprimés et vendus.
García Márquez n'a jamais dissimulé sa profonde sympathie à l'égard de Fidel Castro et des mouvements révolutionnaires latino-américains auxquels il a toujours accordé un indéfectible soutien, aussi bien moral que financier. En 1972, il avait d'ailleurs financé grâce à l'argent d'un prix littéraire reçu pour Cent ans de solitude (le "Rómulo Gallegos"), la campagne électorale du M.A.S au Venezuela. Il a logiquement servi, en diverses occasions, d'intermédiaire entre le gouvernement colombien et les guérilleros comme lors du mouvement du 19 avril 1970. Il a également souvent été un négociateur avec les factions armées d'extrême-gauche telles que les FARC. Il soutient actuellement de manière très active le parti indépendantiste de Porto Rico.
Il est l'un des fondateurs de L'École Internationale de Cinéma et de Télévision (EICTV) de Cuba.
Bon nombre de ses œuvres ont été adaptées au cinéma dont Chronique d'une mort annoncée réalisé en 1986 par Francesco Rosi, avec entre autres Rupert Everett, Ornella Muti et Anthony Delon ou encore L'Amour au temps du choléra, écrit pour l'écran par Ronald Harwood, mis en scène par Mike Newell et interprété notamment par Javier Bardem, Benjamin Bratt et Giovanna Mezzogiorno.
Depuis 2006, García Márquez laisse planer l'incertitude sur l'éventuelle sortie de nouveaux ouvrages. Bien qu'il ait déclaré en 2006 qu'il n'écrirait sans doute plus, le journaliste Dario Arizmendi assure, après avoir passé un week-end avec l'écrivain en 2008 que ce dernier est en train de mettre la dernière main à un nouveau roman d'amour. En 2009, démentant des rumeurs annonçant de nouveau qu'il n'écrirait plus, alimentées en particulier par son agent Carmen Balcells, García Márquez, alors âgé de 82 ans, déclare au journal colombien El Tiempo qu'il « ne fait rien d'autre qu'écrire », et n'a pas exclu de publier d'autres ouvrages.
Le 6 mars 2012, date qui coïncide avec les 85 ans de García Márquez, le président russe Dmitri Medvedev décerne à l'écrivain colombien l'ordre de l'Honneur pour « la contribution au renforcement de l'amitié entre les peuples de la Russie et de l'Amérique latine ». Le 25 avril de la même année, alors que García Márquez est l'auteur latino-américain le plus populaire en Russie grâce à Cent ans de solitude et Des feuilles dans la bourrasque, un convoi de huit voitures du métro de Moscou, qui est décoré pour une durée de six mois avec des photographies de l'écrivain et des fragments en russe et en espagnol de ses œuvres, est inauguré par le vice-président du métro de Moscou, Igor Yermolenko, ainsi que par l'ambassadeur de Colombie et promoteur du projet, Rafael Amador.
Il meurt à son domicile de Mexico le 17 avril 2014. Il avait été hospitalisé auparavant neuf jours durant à l'Instituto Nacional de Ciencias Médicas y Nutrición pour une pneumonie.
Le 21 avril 2014, Mexico est le théâtre du 1er hommage rendu à Gabriel Garcia Marquez, mort 4 jour avant, lors d'une cérémonie solennelle en présence de la famille, conclue par les présidents de Colombie, son pays de naissance, et du Mexique, son pays d'adoption.
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